Pas de bra, pas de chocolat ?

Veuillez excuser le jeu de mots, mais la tendance du "No Bra"... parlons-en !

Eh oui mesdames, après un article sur le topless, parlons une nouvelle fois de notre très chère poitrine, qui n'a pas encore fini de faire parler d'elle.

Depuis la nuit des temps, les femmes cherchent à cacher leurs seins : look androgyne avec les "strophiums" de l'Antiquité, époque du corset, puis apparition du premier soutien-gorge en 1889, et du premier bonnet ; tout est fait pour cacher les seins, ou les magnifier.

Contradiction de la société qui d'une part cherche à cacher cet attribut, mais qui en même temps, cherche à le mettre en valeur.

Alors, faut-il les montrer ? OUI !... mais pas trop tout de même. En effet, même si les dogmes imposent aux femmes de cacher cette partie de leur corps dans les lieux publics (attention aux tétons visibles sous le t-shirt !), il suffit de se balader dans n'importe quel rayon lingerie pour se rendre compte de l'invasion des push-up, prêts à faire remonter jusqu'au ciel n'importe quel type de poitrine (qu'elle soit généreuse ou non).

Oui au soutien-gorge... Non à la vulgarisation d'un trop grand décolleté... Oui pour montrer une belle poitrine... Et finalement, si on laissait les seins tranquille, à l'égal des hommes ?

A cette question nous répondons : "No bra challenge" ! En effet, même si cette tendance part d'un challenge a priori féministe, cela ne se cantonne pas seulement à ce mouvement de "rébellion" (également associé au hashtag #freethenipples !). De plus en plus de femmes décident aujourd'hui d'abandonner leurs chers soutifs. Pourquoi ?

- Pour une question d'égalité : les femmes aussi aimeraient se mettre torse nu sous 40° ! - Pour une question de confort: ne plus se sentir étriquée dans un soutif mal taillé, ne plus se soucier de la bretelle qui dépasse, et les traces rouges de fin de journée... Vous comprenez. - Aussi pour une question de santé : Hmm... Est-ce que c'est vraiment du coton ?

- Pour des raisons financières : parce que oui... Ca coûte un bra(s) ! (encore désolée...)

Même si le No Bra peut parfois poser soucis pour les poitrines généreuses qui nécessitent plus de soutien (pendant le sport par exemple), pourquoi ne pas simplement laisser vivre la poitrine, et faire comme chez soi, tout le temps, partout ?

Alors le No Bra... Cap ou pas cap ?

Laurène